Les conseils de la Sainte Wierge

Ci joint la liste des conseils donnés :

- Conseils de base
- Champs lexicaux
- Figures de style
- Les Personnages

Conseils types:

Que ce soit dans les phrases, avec un même mot répété ou une appellation de personnage que vous employez trop souvent à la suite, pensez à les éviter. Elles gênent le lecteur, et il est toujours préférable de trouver des synonymes plutôt que d'écrire à nouveau deux fois, voire trois fois le même mot. Et cela peut lui donner l'impression que votre vocabulaire est peu riche et limité, ce qui n'est pas forcément le cas.

Attention, je dis cela dans un cas général. Parfois, l'emploi successif (mais modéré) d'une expression peut accentuer sa force. (exemple : anaphore, parallélisme)


Généralement, le cadre que vous utilisez pour votre fiction, ou bien les personnages que vous employez voient leur description bâclée, voire superficielle. Au contraire, afin de renforcer le réalisme de votre récit, je vous conseille de décrire un minimum.
Mais je vois déjà s'élever contre moi toutes les victimes de Balzac, Zola ou de beaucoup d'autres auteurs qui ont subi les souffrances des descriptions durant de nombreuses pages. Mais je ne vous demande pas une telle chose, et rassurez vous : vos séquences "manquant d'action" n'ennuieront pas votre lecteur.

Petit conseil : pour les descriptions, privilégiez les phrases longues, au contraire de l'action : reine des phrases courtes, des verbes.


Trop souvent, vos dialogues se résument à une succession de paroles, mais sans réels détails. Et justement, c'est un cruel défaut de réalisme. Utilisez tout : le ton de la voix, le regard de vos personnages, leurs réactions, leurs gestes et parfois même leurs sentiments.
Vous pouvez tout à fait réussir à décrire une scène uniquement à l'aide d'un dialogue, pourvu que les détails y apparaissent ;p !



Quelques fois, vos fictions survolent complètement les sentiments que peuvent avoir vos personnages. Prenez le temps de les écrire, de les mettre en condition. Votre fiction n'en sera que plus intense, réaliste et touchante. Parce que trop d'action nuit à l'action. Et que les émotions sont primordiales. Vos personnages ne sont pas des sans cœur, ils ressentent obligatoirement quelque chose, surtout si l'instant est fort :
Désespoir, amour, tristesse, peur, bonheur ... Parfois même, la description de l'émotion peut devenir un passage clé de votre chapitre. Ne l'oubliez pas.

Petit conseil : Parfois, mettez vous à la place de vos personnages, et imaginez vous ce que vous ressentiriez à leur place. J'espère que cela pourra vous aider ;p !

Par pitié, épargnez moi des situations qui pourraient être complètement hors propos ! Évitez de brusquer vos personnages dans le but de les caser à tout prix, au détriment du réalisme de la chose. Ceci n'est qu'un exemple, mais cette erreur est bien difficile à expliquer.
Seulement, veillez à ce que les évènements qui arrivent dans votre fiction, ou bien les sentiments de vos personnages soient en accord avec le caractère de ces derniers.

Petit conseil : Pensez à vous mettre à la place de vos personnages, et demandez vous si cela pourrait réellement vous arriver. Cela évite bien des exagérations.


Ne mettez pas trop de ces fameux points '...' pour créer du suspense ou de l'émotion. Au contraire, cela fera le côté inverse : ce sera lourd, et peu propice à un bel effet. Parfois, coupez vos points de suspension par un point normal, cela sera tout aussi fort, voire plus ;)

Pensez à rendre votre texte lisible esthétiquement parlant. Espacez ou bien formez des paragraphes afin de bien délimiter les contours de votre chapitre. Ne sous-estimez jamais ce point, il est basique et se remarque énormément.

Peur : paniquer, frissonner de peur, apeuré, angoisse, phobie, chair de poule, sueur froide, claquer des dents, trembler, teint pâle, sens accrus par la peur, horrifié, frayeur, effroi, inquiétude, égarement, terreur, alarme, alerte, épouvante, crainte, anxiété, détresse, transe, craintive, angoissée, anxieuse, effarouchée, effrayée, inquiète, épouvantée, méfiante, sauvage, terrifiée, traumatiser, faire froid dans le dos,


Joie : Un sourire se dessinait sur son visage, rire, souriant, content, radieux, heureux, joyeux, contentement, satisfaction, aise, félicité, bonheur, ravissement, , béatitude, euphorie, gaieté, détente, soulagement, optimisme, exultation, allégresse, emballement, jubilation, débordement, éclatement, amusement,


Tristesse : regard larmoyant, éclater en sanglot, visage humide, larmes salées, pleurer, mélancolique, renifler, yeux bouffis (par les larmes), larmes aux yeux, affliction, chagrin, déchirement, souffrance, tourment, abattement, amertume, découragement, mélancolie, dépit, triste, affligé, attristé, morose, morne, mélancolique, contrit, abattu, amer, sombre, peine,


Amour : aimer, affection, tendresse, enivré par, regarder amoureusement, joues écarlates, adorer, attirance, caresses, rougir, s'empourprer, adoration, dévotion, ferveur, admiration, passion, extase, penchant, béguin, ardeur, flamme, attachement, générosité, fascination,


Jalousie : convoiter, envier, rivalité


Désespoir : douloureux, martyr, cris de désespoir, dévaster, dévorer de l'intérieur, dépressif, expression mortifiée, brisé, son regard s'éteignait peu à peu, ne pas pourvoir supporter, affliction, chagrin, déchirement, souffrance, tourment, abattement, douleur,


Colère : se disputer, se quereller, outré, yeux révulsés, sourcils froncés, gestes brusques, mécontentement, aigreur, amertume, acrimonie, animosité, rancoeur, rancune, ressentiment, irritation, humeur, dépit, malveillance, inimitié, agressivité, antipathie, haine, emportement, véhémence, courroux, rage, exaspération, impatience, indignation, déchaînement, explosion, crise, irritation,


Surprise : bouche légèrement entrouverte, ébahi, yeux écarquillés, respiration coupée, balbutiement, perplexe, interloqué, ne pas s'attendre à, étonner, sursauter, ahurissement, ébahissement, étonnement, effarement, stupéfaction, saisissement, stupeur, consternation, confusion,


Inquiétude : sourcils légèrement inclinés, se faire du souci, affolement, frayeur, effroi, peur, panique, égarement, terreur, désarroi, folie, déraison, alarmisme, pessimisme, défaitisme, catastrophisme, angoisse, appréhension, crainte, anxiété, détresse, épouvante, tourment, fébrilité, préoccupation,


Déception : frustré, contrariété, déplaisir, mécontentement, agacement, souci, irritation, peine, désappointement,


Gêne : avoir honte, rougir, difficulté, embarras, mal, peine, complication, obstacle, tourment, tracas, crise, empêchement, gaucherie, confusion, malaise, trouble, timidité, importuner, contrarier,


Plaisir sexuel : Soufflement saccadé, haleter, essoufflé, plaisir intense, ébats, bouffée de chaleur, fougueusement, fantasme, frissonner, avoir envie de, respirer fortement, gémissements, plaisir, assouvissement


Solitude : seul, isolement, délaissement, exil, abandon, retrait, désert,


Ennui : lassitude, blasé, démotivation, désintéressement,


Dégout : écœurer, amertume, fiel, bile, rancoeur, antipathie, aversion, antagonisme, répulsion, froideur, haine, opposition, désaccord, nausée, répugnance, détestable, haïssable, méprisable, exécrable, atroce, odieux, insupportable, abominable, affreux, ignoble, horrible, maudit, nauséabond, nauséeux, fétide, fade, infect, puant, rebutant, sale, malpropre, immoral, malodorant, malsain, hideux, disgracieux, déplaisant, désagréable, repoussant,


Haine : ton rude ou tranchant, regard noir, détester, animosité, malveillance, ressentiment, agressivité, rancune, antipathie, colère, emportement, véhémence, aversion, antagonisme, répulsion, dégoût, froideur, opposition, désaccord, détestation, exécration, hostilité, rancœur, malveillant, agressif, méchant, venimeux, vindicatif, rancunier, amer, sournois, hypocrite, menaçant, adverse,

Elle établit un rapprochement entre deux termes, à partir d'un élément qui leur est commun. Trois éléments sont nécessaires dans l'énoncé : le comparé, l'outil de comparaison et le comparant. Le comparé est la réalité, le comparant est l'élément qui fait image. Exemples d'outil de comparaison : comme, pareil à, tel que, ressembler à, plus... que, etc.

La comparaison a une double valeur : Elle explique par une image et met en relation deux univers.
Exemple : La lampe brille comme une étoile.

-La métaphore

Elle établit une assimilation entre deux termes. Une métaphore peut être annoncée, directe ou filée (quand elle est développée pendant plusieurs lignes du texte). C'est une comparaison qui se fait dans l'esprit et que l'on n'indique pas au moyen d'un outil de comparaison.

Comme la comparaison, la métaphore a une valeur d'illustration. L'image créée est plus dense, plus poétique dans la plupart des cas.
Exemple : Les étoiles volaient dans les branches des arbres.

-La personnification

C'est le fait d'attribuer des qualités humaines à un objet inanimé.

La personnification permet souvent de parler de manière détournée, d'un personnage, ou de montrer l'étroite relation entre l'homme et la nature.
Exemple : Cette rose aimable comme toi

-L'allégorie

Elle représente une idée abstraite à travers un être ou un objet. Dans un texte ,elle comporte généralement une majuscule.

L'allégorie permet d'exprimer une idée de manière plus concrète, plus imagée.
Exemple : La Mort, lorsqu'elle est représentée comme un squelette armé d'une faux. Ou bien la balance, pour la Justice.

-La métonymie

On ne désigne pas l'être ou l'objet par son nom, mais par contenant, son origine, sa matière.

Elle permet une désignation plus imagée et concentre l'énoncé sur l'essentiel. C'est une économie de langage, très fréquente dans la langue parlée.
Exemple : Boire un verre, Manger son assiette

-La synecdoque

Il s'agit cette fois de désigner un objet par l'une de ses parties. C'est une figure proche de la métonymie: les mots y sont liés par une relation d'inclusion (la partie pour le tout, la matière pour l'objet) :

La synecdoque contribue à donner une vision fragmentée, impressionniste de la réalité.
Exemple : Voici venir la saison des roses pour désigner l'été.

-L'euphémisme

C'est une figure très connue qui consiste à remplacer une expression littérale (idée désagréable, triste) par une forme atténuée, adoucie.

L'euphémisme dissimule ou atténue une idée trop brutale ou inconvenante.
Exemple : Il nous a quitté ( = Il est mort)

-La litote

On exprime une idée forte par une tournure moins directe, généralement négative. Une litote consiste à dire moins pour suggérer davantage. La litote s'oppose à l'euphémisme.

La litote veut suggérer beaucoup plus qu'il n'est dit..
Exemple : « Il n'est pas laid. » pour dire « Il est beau. »
"Vas, je ne te hais point." (Andromaque)

-La périphrase

Elle consiste en ce que l'on désigne des objets non par leur dénomination habituelle, mais par un tour plus compliqué, généralement plus noble, présentant l'objet sous une qualité particulière.
Elle explicite le contenu d'un terme, attire l'attention sur une qualité du terme remplacé.

La périphrase peut attirer l'attention sur une qualité, ou créer un mystère, une poésie...
Exemple : Le pays des Cèdres (pour parler du Liban). Le roi de son cœur (pour dire que c'est son amant).


On fait comprendre ce que l'on pense en disant le contraire de ce que l'on pense.

L'antiphrase provoque l'ironie.
Exemple : « Tes résultats au bac sont vraiment exceptionnels ! » dans le sens de « Tes résultats au bac sont vraiment catastrophiques. »



Elle consiste à mettre en relief une idée au moyen d'une expression exagérée. L'hyperbole est donc une exagération exprimée par l'accumulation, par l'emploi d'intensifs ou par l'emploi de mots excessifs.

L'hyperbole crée une emphase, une exagération. Elle peut parfois avoir un effet comique.
Exemple : Verser un torrent de larmes


Elle ordonne les termes d'un énoncé selon une progression croissante ou décroissante.

La gradation produit un effet "zoom", elle traduit une progression ou une volonté d'instance.
Exemple : "C'est un roc, c'est un pic, c'est un cap.Que dis-je c'est un cap, c'est une péninsule !"


Une anaphore est un procédé qui consiste à commencer par le même mot les divers membres d'une phrase.

L' anaphore rythme la phrase, souligne un mot ; elle traduit parfois une [/b]obsession.
Exemple : "Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur. Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri. Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri."


On utilise une syntaxe semblable pour deux énoncés. C'est une structure en miroir montrant l'identité ou l'opposition.

Le parallélisme rythme la phrase et souvent en évidence une ressemblance ou une opposition.
Exemple : Que la vie est belle ! Que la nature est tendre !



L'oxymore est une alliance de mots dont le rapprochement est inattendu. L'oxymore fait coexister deux termes de sens contraire.

L'oxymore crée des chocs surprenants, souvent en poésie, et crée une nouvelle réalité.
Exemple : « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles »


Elle fait coexister, dans un même énoncé, deux termes de sens contraire. Une antithèse est un procédé qui consiste à rapprocher deux pensées, deux expressions, deux mots opposés pour mieux faire ressortir le contraste.

L'antithèse met en évidence un conflit, qui peut être au centre de l'œuvre.
Exemple : Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie


On dit qu'il y a chiasme lorsque des termes sont disposés de manière croisée, c'est une figure syntaxique "en miroir", qu'on peut résumer ainsi : A/B /B/A. Le chiasme joue sur au minimum quatre termes.

Le chiasme souligne l'union de deux réalités ou au contraire renforce une opposition.
Exemple : Des cadavres dessous et dessus des fantômes



On "oublie" des termes qui toutefois peuvent se deviner. La phrase ou le récit est interrompu. Une ellipse consiste à omettre volontairement certains éléments logiquement nécessaires à l'intelligence du texte. En narratologie, l'ellipse passe sous silence des événements, ce qui accélère considérablement la narration.

La phrase devient alors plus dense, plus rapide. Le lecteur doit faire travailler sont imagination pour rétablir le sens.
Exemple : Ça a débuté comme ça. Moi, j'avais jamais rien dit. Rien. C'est Arthur Ganate qui m'a fait parler. Arthur, un étudiant, un carabin lui aussi, un camarade.


On provoque un écart, une "faute" volontaire par rapport à la syntaxe courante, par exemple un non rattachement de l'adjectif au nom. L'anacoluthe est une rupture de construction.

La phrase et renforcée grâce à l'effet de surprise. Cette figure peut aussi traduire le désarroi du locuteur.
Exemple : « Exilé sur le sol au milieu des huées
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher »

Sa vient de ton blog, non ?

J'ai tout lu et je trouve super !