The resemption of a life...

Que se passe t'il quand Roy Mustang, célèbre coureur de jupons, devient "père"? D'autant plus lorsque c'est du célèbre Alchimiste Écarlate redevenu enfant (grâce à l'alchimie) dont il doit s'occuper...

L'histoire se déroule sept mois après la guerre civile de l' Est.
Les homonculus n'en sont pas: ce sont des humains comme les autres.

possibilité de Roy X Riza ... heu, je ne m'engage en rien!

Cette fic est basée sur le manga... Bonne lecture à tous ;p (les premier chap sont un peu vieux... donc, le niveau n'est pas là...)





Gris…

Gris comme les couloirs, gris comme les cellules, gris comme les barreaux ; gris comme ses pensées…

Gris comme sa vie…

Il soupira et s’adossa le plus confortablement possible contre le mur fissuré de sa « chambre ».

La cellule numéro vingt-neuf de la prison de Central City, çà faisait maintenant sept mois qu’il l’habitait.

Il y avait été envoyé à la fin de la guerre d’Ishbal.

Ishbal ?

Une lueur apparue dans ses prunelles dorées : quel bon souvenir, la rébellion de l’Est !

La mort, le champ de bataille, le massacre, les coups de feu, les corps désarticulés, calcinés, démembrés, les explosions, les gerbes de sang… et son rire… Une manifestation de joie, incontrôlable et incontrôlée, émise par un fou face au carnage et entendant le bruit de ses bombes.

Un dément. C’est ainsi que le qualifiaient ses confrères militaires. Un malade, un cinglé, un énergumène ; un psychopathe… C’était la triste réputation qu’il avait auprès des autres...

Quand leurs yeux se posaient sur lui, il pouvait discerner au fond de leur regard du rejet, du dégoût, du mépris… Mais après tout, qu’en avait t’il à faire, lui ? Il se complaisait dans le meurtre, l’alchimie et donc ses explosions. D’ailleurs, c’était grâce à sa renommée d’alchimiste fanatique et zélé que ses supérieurs lui avait confié la Pierre Philosophale…

Avec cette dernière, ses pouvoirs s’en étaient trouvés décuplés et il jouissait d’une puissance nouvelle, surnaturelle, lui permettant d’exercer son art à la perfection.

Oui, vraiment, quelle belle invention que cette Pierre-là !

Une si belle invention qu’il n’avait su résister à la folle idée de la garder…

C’est ainsi qu’il avait tué ses généraux, le jour où il aurait dû leurs la rendre…

C’est ainsi qu’il avait rit comme jamais après cet acte…

C’est ainsi qu’il avait été arrêté…

C’est ainsi qu’il s’était retrouvé coincer dans cette cellule, privé de toute liberté.

Au moins, il l’avait obtenue, sa Pierre…et elle se trouvait à présent bien au chaud, logée dans son estomac.



°

°

°



Un grincement sinistre se fit entendre ; la porte s’ouvrait.

Kimblee, se vit réveiller d’une tape virile sur le sommet du crâne. Quand il ouvrit ses yeux cernés, il discerna un des gardiens, en compagnie d’un grand homme portant l’uniforme de l’armée, et, d’après ses galons, c’était l’un des gros bonnets de Central…

- Aller, debout l’écarlate ! grinça le gardien chauve et ventru, tout en secouant de plus belle le prisonnier. Bouge ton cul !

- Cà va, çà va…grogna l’ex-endormis, qui n’appréciait pas vraiment le réveil musclé offert par l’homme.

- Tu vas t’dépêcher de t’lever, et de pas poser d’questions. Les militaires sont venus t’chercher... bougonna l’autre, désignant l’officier patientant à l’entrée de la cellule.

L’ex-alchimiste d’état lui fit l’un de ses sourires sardoniques dont il avait le secret et, par pur esprit de contradiction, demanda :

- Je suppose qu’ils ne m’emmènent pas faire une promenade de santé … ?

- Non, en effet…dit mystérieusement le militaire, coupant de justesse la parole au geôlier patibulaire, avant que ce dernier n’exprime en une seule phrase toute l’antipathie qu’il ressentait envers l’alchimiste... Nous vous conduisons au quatrième laboratoire…

Solf. J. Kimblee leva un sourcil, légèrement désappointé par cette réponse. Il aurait souhaité qu’on le conduise dans un endroit plus attrayant…

- Le quatrième labo ? Et en quel honneur, je vous prie ? demanda t’il.

- Tu verras bien… C’est une nouvelle réforme qu’a adopté le gouvernement, pour mater les criminels de ton cru. Et on va la tester sur toi, Crimson Alchemist…

Possibilitée de Royai? Certes, tu t'engages à rien, mais c'est une motivation fantastique pour que je continue à lire ça *o*
Nan, of course c'est pas la seule raison.
Je trouve toujours ton style trés sympa, l'idée est originale... J'aime.

Hey bien merci à toi, honorable fan de Royai ^^

Mais de rien, vénérable fan de l'alchimiste écarlate

Bien? Je poste de suite le 1er chap?

Ok, la voici ^^ (mais elle est aussi sur FF.fr ; mon pseudo étant "misshika29" ... Tu connais peut être?)



†




- Lieutenant-colonel ?! S’écria une jeune femme aux courts cheveux blonds et aux yeux en amande d’un marron tirant sur le bordeaux en entrant vivement dans bureau du Flame Alchemist, quasiment désert à cette heure avancée de l’après midi.



Un beau brun releva brusquement la tête de la pile de dossiers où il s’était vraisemblablement assoupis :



- Oui ! Nan ! J’ai rien fait ! prévint t’il, oubliant d’essuyer le filet de bave lui coulant le long du menton et se protégeant de ses bras contre une gifle éventuelle, sa subordonné ayant en effet horreur de le voir roupiller pendant son travail…


Pourtant, cette fois ci, elle n’y fit pas attention. Elle pris un air sérieux, fit le salut réglementaire et s’avança résolument vers son supérieur aux yeux d’onyx.

Il la regarda venir à lui sans comprendre quoique ce soi, n’ayant pas encore complètement émergé de sa léthargie.

Elle lui brandit sous le nez une enveloppe cachetée portant le sceau présidentiel et annonça, sévère:

- Votre nouvel ordre de mission, lieutenant-colonel.

Entendant le mot « mission » le jeune officier tressaillit ; çà faisait bien longtemps qu’on ne lui en avait pas confié… et par ailleurs, çà n’avait jamais été pour lui déplaire…

- Lieutenant-colonel ?

Il sursauta. Le lieutenant lui tendait toujours la lettre.

Il essuya du revers de la main la bave légèrement sèche collée à ses lèvres et s’en saisit.

- Merci Hawkeye.

La belle répondit par un nouveau salut militaire.

Baissant le regard, il entrepris de décacheter l’enveloppe, légèrement anxieux ; qu’allait t’il devoir faire, cette fois-ci ?

Il sortit une lettre d’une blancheur immaculée, imprimé avec soins, portant également le cachet du président Bradley.

Il se mit à la lire a voix haute, pour que son lieutenant connaisse également le contenu, ou du moins, l’essentiel du contenu :

- Lieutenant-colonel Roy Mustang nous vous mettons au courant que…blabla…nouvelle réforme décidée par le haut commandement de Central…blablabla…Vous avez été affecter à une tâche de la plus haute importance car…blablabla…Elle consistera à blabl…QUOI ?!

Cet éclat de voix fit sursauter Hawkeye. Inquiète quant à la réaction de son supérieur face à sa lecture, elle fronça les sourcils :

- Qu’y a t’il, lieutenant-colonel ?





°

°

°



Une grille.

La grille veillant à la sécurité de la prison de Central City.

Et devant cette grille, trois hommes, appartenant à des classes sociales ô combien différentes, qui discutaient :





- …Et faite gaffe avec ce type, général…c’est un véritable danger public ! prévint le gardien ventripotent, lorgnant d’un œil méchant son prisonnier, ou depuis quelque instant, son ex-prisonnier…

- Merci du compliment, fit narquoisement l’intéressé.

- Ne vous inquiéter pas, les mesures ont déjà étés prises, affirma le général, sans toutefois donné plus de détails.

- Bien, bien…emporter le vite, je ne veux plus jamais le revoir !

- Vous êtes si désobligeant, jugea utile de préciser Kimblee.

- Mais tu vas la fermer, toi ?! s’emporta le gardien, en ayant plus qu’assez de ce type de remarques. Remarques qu’il subissait depuis sa rencontre avec cet l’alchimiste déchu.

Oui, vivement qu’il l’emmène, ce fou !







°
°
°





« Blam ! »



La porte du quatrième laboratoire claqua bruyamment, ayant été refermé par deux soldats plutôt costaud.

Cinq hommes avançaient désormais dans le couloir carrelé de blanc.

Le haut gradé de Central, général de brigade de son état, ouvrait la marche d’un pas décidé. Venaient ensuite deux autres militaires du même grade que ceux posté à la porte, escortant de près un prisonnier aux longs cheveux noir, ayant été rapidement coiffés en queue de cheval, qui avait les mains attachées dans le dos. Un petit homme d’âge mur, en vérité un docteur maîtrisant l’alchimie, qui portait de sombres habits et un chapeau dissimulant son visage fermait ce petit cortège.

Le prisonnier qui n’était autre que L’Écarlate observait son environnement, son éternel sourire sarcastique collé aux lèvres. Il était déjà venu visiter ce laboratoire, par le passé. C’était lorsqu’il avait reçu sa licence d’alchimiste d’État. Il se rappelait d’un endroit bruyant, où de nombreuses expériences louches avaient lieues, mais surtout d’un endroit où énormément de gens se trouvait, et çà allait du savant fou au chercheur à la blouse blanche immaculée.

Aussi, il s’étonnait de voir les couloirs déserts, et désirant en savoir plus, il demanda sobrement au général :

- Excusez-moi. Où sont passé tous les scientifiques travaillant ici ?

L’autre lui jeta par dessus son épaule un regard suspicieux et rétorqua :

- Qu’est-ce que çà peut vous faire ?

- A moi ? Rien… sourit Kimblee.

En fait, il avait sa petite idée quant à ce qui leur était arrivé, à ces chercheurs… n’auraient t’ils pas étés transmutés en Pierre Philosophale ?



Puis, ils s’enfoncèrent dans les sous-sols sombres du laboratoire...

L’ex-prisonnier fut conduit dans une large pièce au centre de laquelle, sur le sol, était tracé un cercle alchimique complexe. L'officier l'obligea à s'asseoir au centre de ce cercle avant de sortir de la salle avec empressement, suivit de par ses subalternes, pour allé prendre place dans l’arrière-salle dont la large vitre leurs permettraient d’assister à ce qui allait survenir pour l’alchimiste.

Malgré ses liens, Kimblee se mit sur ses jambes et fit le tour de la salle, inspectant chaque recoin du regard. Au radar.

Il comprenait de moins en moins ce que les scientifiques avaient l'intention de lui faire...

Il jeta alors un coup d’œil au cercle de transmutation inscrit sur le sol; et, bien qu'il ne soit pas un expert dans ce style d'alchimie, il y reconnu des inscriptions utiles à une transmutation humaine…



Qu’ont t’ils l’intention de me faire ?



Au plus profond de lui-même il su que le quelque chose qui allait se passer changerait le court même de son existence.

Dans sa poitrine, son cœur accéléra sa cadence, tout comme sa respiration qui devint saccadée et sifflante. Il rit. Il n'éprouvait tout de même pas de la peur ?! Pas lui... Et pourtant, l'adrénaline torturait ses veines, ses membres tremblaient, ses mains devenaient moites…

Il tomba à genoux au milieu du cercle. De toute façon, il n'avait aucune issue, alors autant qu’il accepte tout de suite ce qui allait advenir.



- Seriez vous devenu défaitiste, l’Écarlate ?



Kimblee releva la tête et aperçu le petit homme aux lunettes carrées et aux habits foncés qui s’approchait. Il le lorgna d’un œil sombre, mais l’écouta quand même quand il poursuivit :



- Bien, bien…nous pouvons commencer... Rassurez-vous, vous ne mourez pas.

- Je ne crains pas la mort ! cracha l’autre, hargneux.



Le docteur sourit -comme pour le défier- et informa les militaires restés planqués derrière la vitre du commencement de l’opération « juvénile ».

Tout en se baissant pour apposé ses paumes sur les formules alchimique, il sortit de sa poche une pierre rougeoyante qu’il plaça entre ses dent.

Puis, le cercle alchimique s'illumina annonçant de cette manière le commencement de la transmutation.

Des éclairs rouges jaillirent de toutes parts et entourèrent l’Écarlate. Ce dernier aurait préféré garder les yeux ouverts, pour voir en face ce qui lui arriverais, mais la lumière aveuglante l’en empêcha.

Il tressaillit

Des picotements parcourait son corps et une douleur de plus en plus fortes lui tenaillait les entrailles, comme si elles se trouvaient compressée par une force impitoyable.

Kimblee se mordit la lèvre inférieure pour éviter de crier, malgré cette atroce souffrance ressentie, cette atroce souffrance le détruisant de l’intérieur. De ce fait, seul un gémissement rauque lui échappa :

- Argh !

Tout à coup, il eut l'impression que sa tête se vidait, était purgée de tout ce qu'il avait vécut jusqu’ici. Tous ses souvenirs semblaient être aspirés dans un grand typhon sans fin. Au final, il savait à peine qui il était réellement...

Il avait l'étrange et irréelle impression de flotter en plein brouillard.

Sa vue, ses sens se brouillaient…

Dans une ultime convulsion, il s'effondra sur le sol dur et froid, puis, tout en crachant une gerbe de sang, il perdit connaissance.



Qui suis-je ?



Noir.


†